Pourquoi je suis devenue formatrice ?

 

 

« Je n’enseigne rien à mes élèves : j’essaie seulement de créer les conditions dans lesquelles ils peuvent apprendre »
Albert Einstein.
 

Ainsi je pourrais résumer la tâche qui est la mienne au sein du centre de formation ACFOR.

 

Si aujourd’hui, je suis heureuse et fière de former des jeunes adultes, je dois avouer que cela n’a pas été mon premier choix en termes de carrière. Ce statut que j’assimilais à celui de l’enseignant m’effrayait car il me rappelait des heures sombres passées dans les salles de classe. Pourtant mes parcours universitaire et professionnel m’orientaient déjà vers ce métier qu’est le métier de formatrice. En effet, j’ai fait des formations dans le domaine des sciences de l’éducation et dans le domaine de la formation professionnelle continue, le but étant de décrocher un haut poste à responsabilité. D’autre part, j’ai encadré des jeunes dans les centres de loisirs mais aussi dans des établissements scolaires. Mais ce qui, pour moi, n’était que des petits boulots alimentaires m’ont orientée progressivement vers une vocation inattendue, qui s’est concrétisée au sein du centre de formation ACFOR.

Les jeunes que nous accueillons, des jeunes adultes, âgés entre 16 et 25 ans, mais aussi des adultes de plus de 26 ans ont, très souvent, quitté le système scolaire prématurément parce qu’ils avaient perdu confiance en eux, ou s’étaient, à un moment de leur parcours, sentis dévalorisés. Aussi l’équipe pédagogique d’ACFOR tente de les épauler, de les accompagner pour qu’ils puissent accomplir ce qui pour eux semblait de l’ordre de l’impossible. Plus qu’un agrégat de connaissances, c’est une réelle confiance en soi que nous tentons de faire naître en chaque adulte.

En ce qui me concerne, j’interviens plus particulièrement auprès d’un public d’alternants se préparant au baccalauréat professionnel spécialité commerce et au CAP employé de vente spécialisé. J’assure également la formation de certains stagiaires souhaitant approfondir leurs connaissances dans le domaine de la vente ou tout simplement bénéficier d’une remise à niveau en français. Et pour finir, je prépare des stagiaires pour l’obtention du CQP employé polyvalent en terminal de cuisson.

En tant que formatrice, j’accompagne pas à pas ces jeunes adultes vers le chemin de la réussite, qui n’est pas sans embûches.

Et c’est là qu’est la gratification du formateur. Voir la joie dans les yeux des stagiaires lorsque, enfin, comme le disent certains, ils arrivent à cerner les choses autrement ; ils décrochent le Saint Graal, en l’occurrence l’obtention d’un diplôme ou l’acquisition de nouvelles notions.

La philanthropie est, selon moi, la motivation première du formateur. Du moins, c’est cet aspect humain du métier qui me confirme qu’aujourd’hui je suis à ma place.

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